Call Me Fitz [saison 1] : une série qui décoiffe
[Carozine s'amuse devant la série TV Call Me Fitz - Sheri ELWOOD et Jason PRIESTLEY]26 Nov. 2013
Vous vous morfondez dans votre canapé depuis la fin de Breaking Bad et regardez les interview de l’ex papa de Malcom et de "Yo Bitch" pour passer le temps ? Amis orphelins de cette exquise série TV qui dépotait dans les chaumières, voici, pour vous, Call Me Fitz… qui ne fait pas franchement dans le politiquement correct ou le bien-pensant, non plus. Les trentenaires ayant passé de nombreuses heures devant Beverly Hills (avouez que ces derniers temps, je me surpasse en références culturelles, n'est-il pas, Docteur Watson ?!) y reconnaîtront le tête à claques de la série, le fils à papa par excellence, j’ai nommé Brandon, ou plus exactement Jason Priestley. Et de le voir, avec Call Me Fitz, dans un rôle de goujat de première est tout bonnement jubilatoire. Mais, rassurez-vous, Call Me Fitz n'est pas exclusivement réservée aux fans de Breaking Bad, elle me permet uniquement de répondre à cette diabolique question "mais que regarder en attendant Mad Men ou Game of Thrones" ? Call Me Fitz, pardi ! (Il faudra également que je vous parle de The Big C, dans les séries à l'humour décalé).
Call Me Fitz : sex and cheap cars
Il était une fois un expert en vente d’automobiles d’occasion, le crack de l’arnaque en tout genre : Richard Fitzpatrick… « but, please, call me Fitz ». Et devinez ce que donne Richard en version réduite et revue à la sauce américaine ? Mais oui, braves lecteurs : « Dick ». Ce qui résume en un seul mot la personnalité de ce personnage hors norme qu’est le héros de la série Call Me Fitz. Mais revenons-en à nos voitures d’occasion : par une belle journée ensoleillée, Fitz aperçoit une poire potentielle et se hâte de l’emmener faire, grandeur nature, un test de la voiture d’un rouge pétaradant devant laquelle elle s’extasie ; Babs, grassouillette et plutôt quelconque quinquagénaire, se retrouve ainsi à la place du mort avec un Fitz conduisant comme un dératé sur une petite route de campagne, jusqu’à ce qu’un lapin ait la bonne idée de traverser sous ses roues. Fitz, qui est, certes, un enfoiré mais semble tout de même apprécier les petits rongeurs, fait une embardée et se retrouve, après plusieurs tonneaux, quelque peu amoché et en présence d’une Babs ayant clairement sombré dans le coma. Ne perdant pas ses moyens, Fitz déplace la femme pour la placer derrière le volant, tout en essayant de lui faire signer son contrat de vente… sous le regard médusé d’une scout n’ayant pas le neurone dans sa botte et ayant décidé de se venger de notre séducteur fou. Car oui, Fitz drague tout ce qui possède une paire de seins, comme le prouve le générique de Call Me Fitz. Notre vendeur de voiture sans foi ni loi se retrouve dès lors avec un procès aux fesses, une scout un peu trop déterminée à le faire tomber, un père n’ayant cure de son indigne rejeton et ayant déjà fait appel à son remplaçant : Larry. Mais qui est donc Larry ? Un excellent vendeur entravant les plans machiavéliques de Fitz ou la conscience de ce dernier (qui aurait alors bien du pain sur la planche) ?