A la découverte du monde Montessori
1ère partie : Mes petites histoires Montessori - La promenade et Le goûter

Aujourd’hui, Carozine retourne à l’école. Oui, oui ! Et pas n’importe laquelle. Oh que non. Celle de toutes les premières expériences : l’école maternelle. Il faut bien un début à tout, parait-il ! Donc nous y sommes : dans la peau d’un gremlin de 3 /4 ans. Et cette chronique se divisera en deux parties (comme les plus futés d’entre vous l’auront certainement compris d’après mon titre) : la première partie se tournera sur Mes petites histoires Montessori, une collection toute jeunette qui a débarqué il y a peu chez Nathan et dont le principe est de pousser les enfants à faire des activités par eux-mêmes (logique, vu qu’il s’agit de Montessori, mais nous y reviendrons !) ; et, la seconde partie sera, quant à elle, consacrée au coffret du monde Montessori. Pfiou ! Que de travail et de découvertes en perspective !

Mes petites histoires Montessori : la promenade

Il était une fois deux soeurs, Emy et Liv : brunes et vives, elles sont les héroïnes de cette collection. Et dans ce volet des petites histoires Montessori, La promenade, nos deux petites filles partent, avec leurs parents, pour un pique-nique sous le grand chêne. L’arbre en question n’étant pas vraiment au fond du jardin, une promenade en forêt s’impose… et c’est le moment, pour la pétillante et curieuse Emy de ralentir le pas, de s’intéresser à toutes ces petites choses de la nature sur lesquelles son regard volette. En cela, elle sera rapidement rejointe pas sa grande soeur, Liv. Les parents, quant à eux, soulignent de-ci de-là les animaux incongrus ou les plantes amusantes.
L’objectif final ? Créer un herbier, ramasser tout ce qui tombe sous la main pour le dessiner une fois rentrés ou mieux les observer, en apprendre plus sur la nature et ses formidables secrets.

Mes petites histoires Montessori : le goûter

A présent, nous retrouvons nos deux frangines devant leur calendrier un peu particulier et sur lequel pendouille une étiquette sur la case du jour. Et pour cause, elles doivent recevoir des amis l’après-midi. Et quoi de mieux pour recevoir des amis que de préparer un goûter, hein ? Ni une ni deux, Liv décrète qu’elles feront des petits pains. Et tandis qu’elle s’active avec la farine, Emy se demande de quel ingrédient mystère elle pourra bien améliorer ces pains : raisins secs ? chocolat ? La pétillante Emy ne manque pas d’idées et, devant le manque d’enthousiasme de sa soeur, il est décidé que chacune préparera ses petits pains.
Le but de tout cela ? Mettre vos gremlins en cuisine et leur donner une idée précise du métier de boulanger, grâce à une recette plutôt bien détaillée à la fin (en plus de porter un tablier pour faire la cuisine ou de trouver une solution à un conflit).

Mes petites histoires Montessori : ce que j'en pense

Car c’est, finalement, l’intérêt de cette collection Mes petites histoires Montessori : proposer des activités, en fin de livre, pour poursuivre la découverte avec les enfants. Qu’il s’agisse d’un herbier, d’un musée (priez pour qu’il se retrouve en version réduite dans votre salon) ou de pain maison, Mes petites histoires Montessori proposent systématiquement une activité accessible (et adaptée !) aux gremlins… dès 3 /4 ans. Car c’est un peu le principe Montessori ! Et il est, d’ailleurs, temps de vous en parler plus en détails. Si le nom de Montessori est plutôt connu, la méthode éducative qui se cache derrière l’est parfois moins. L’objectif de cette femme médecin italienne est pourtant particulièrement simple : exploiter la soif de connaissances des enfants (jusqu’à 6 ans) et les pousser à découvrir, par eux-mêmes, les objets, la culture, la science et autres joyeusetés. Naturellement curieux, le gremlin va s’orienter vers différents sujets… à l’adulte de cadrer, d’apporter les connaissances complémentaires.

Nous voilà donc au coeur du sujet ! Eva Herrmann, l’auteur de Mes petites histoires Montessori (du moins, pour les volets La promenade et Le goûter), est une spécialiste de la méthode Montessori. Ses textes ne valent donc pas forcément pour les mots en eux-mêmes (parce qu’il faut bien le dire, Mes petites histoires Montessori ne sont pas des plus funs à raconter en tant qu’adulte) mais pour les horizons qu’ils ouvrent : Eve Herrmann pousse les gremlins à essayer, à s’adapter, à découvrir, à approfondir. Les dessins, quant à eux, sont délicats et empreints d’un tracé un poil rétro : les couleurs pastels mais pimpantes ; les traits et les mises en situation sont très chouettes. J’ai également beaucoup aimé cette façon de ne pas tout colorier : certains aspects des illustrations de Roberta Rocchi restent en noir et blanc (c’est particulièrement visible dans La promenade) et focalisent l’attention sur la scène principale, tout en apportant un peu de douceur. Pour résumer : les textes ne sont pas folichons mais poussent l’enfant à intégrer certains préceptes (regarder et explorer la nature pour mieux en connaître les secrets, trouver une solution quand une situation ne nous convient pas…), et ce, dans un contexte du quotidien (le goûter, la promenade ou autre). Les dessins un peu désuets sont ravissants et expressifs.

Poursuivons notre exploration du monde Maria Montessori avec Mon coffret du monde Montessori, ainsi que le (très bien fait) coffret Mon alphabet mobile Montessori.