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La tour Eiffel à New York : un album illustré qui tombe un peu à l’eau

[Carozine dévore l'album jeunesse La tour Eiffel à New York - Mymi DOINET & Mélanie ROUBINEAU : dès 4 ans]

20 Oct. 2015

Carozine dévore l'album jeunesse La tour Eiffel à New York - Mymi DOINET & Mélanie ROUBINEAU
Aujourd’hui, je reste dans l’univers jeunesse et je vais m’intéresser plus particulièrement aux premières lectures avec cet album illustré : La tour Eiffel à New York, de Mymi Doinet (au texte) et Mélanie Roubineau (au dessin)… pourquoi un tel manque d’enthousiasme ? Tout simplement, docteur Watson, parce que cet album jeunesse ne m’a pas franchement emballée. Est-ce lié au fait qu’il est passé après l’excellent et facétieux album illustré Il était 3 fois, les trois petits cochons ? Peut-être. Mais je pense surtout que La tour Eiffel à New York manque de ce grain de folie que j’apprécie tant dans les albums jeunesse. Et là, c’est fâcheux, car, sinon, pourquoi ne pas tomber dans le traditionnel et rabat-joie Petit Ours Brun ? Hein ? Je vous le demande !

L'album jeunesse La tour Eiffel à New York - Mymi DOINET & Mélanie ROUBINEAU [Les éditions Nathan]

La tour Eiffel à New York : le titre résume plutôt bien l’album

La tour Eiffel à New York - Mymi DOINET & Mélanie ROUBINEAU [ed. Nathan]
La tour Eiffel s’ennuie un peu à Paris et a des fourmis dans ses jambes de fer. Cela tombe plutôt bien, tandis qu’elle rêvasse à la destination de ses prochaines vacances, la tour Eiffel reçoit une invitation par goéland express de sa cousine américaine, la Statue de la Liberté. Youpi, il n’y a plus qu’à faut qu’on… la tour Eiffel prend ses jambes à son cou d’acier et file à travers champs pour rejoindre l’océan. Après quelques brasses laissant les marins ahuris, elle se retrouve à New York, aux pieds de son amie verte. Ni une ni deux, celle-ci dépose sa flamme et son pavé, et les deux amies s’enfuient pour faire le tour de la ville.

L'album jeunesse La tour Eiffel à New York - Mymi DOINET & Mélanie ROUBINEAU [Les éditions Nathan]

La tour Eiffel à New York : pas franchement renversant

La tour Eiffel à New York - Mymi DOINET & Mélanie ROUBINEAU
Comme dirait Bruno dans l’émission La meilleure boulangerie de France : « c’est pas fou-fou », ou, autre variante « ça ne met pas la tête à l’envers ». Voilà qui est dit. Alors, je suis consciente qu’il s’agit là d’une première lecture et donc que l’album illustré La tour Eiffel à New York s’adresse à des gremlins en bas âge… mais faut-il, pour autant, perdre ce petit côté fantasque qui ébouriffe ? Je trouve cela bien dommage. Les illustrations sont joyeuses, pétillantes et colorées, un poil naïves et ravissantes… et le texte est à leur image : mignon ; il permet de visiter New York au gré des clichés européens (basket, Broadway…) avec beaucoup de joie de vivre. Sauf que ça ne me suffit pas. J’aime le détraqué, le fantasque, le renversant, le poilant, le désopilant, le détail qui fait mouche et La tour Eiffel à New York en manque cruellement. Bon, évidemment, vous me direz qu’une tour Eiffel qui swingue sur les toits de New York, c’est déjà pas si mal. Pas faux. Et que l’on peut apprécier la fraîcheur de cet album illustré. Vrai aussi. Je dis juste que le tout manque un peu de croustillant. Ceci étant, La tour Eiffel à New York sera parfait pour des gremlins qui commencent à lire seuls (ou même pour ceux qui se blottissent encore sur vos genoux pour une histoire), mais les parents (ou les tatis, ne les oublions pas !), eux, risquent fort de s’ennuyer, puis de ronchonner si le gremlin prononce le sempiternel « encore ! ».

L'album jeunesse La tour Eiffel à New York - Mymi DOINET & Mélanie ROUBINEAU [Les éditions Nathan]

Les détails du livre

La tour Eiffel à New York

Auteur : Mymi DOINET, illustrations de Mélanie ROUBINEAU
Editeur : Nathan
Prix : 10,00 €
Nombre de pages : 32
Parution : 7 octobre 2015

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La tour Eiffel à New York

20 octobre 2015

Longtemps, je me suis couché(e) de bonne heure... pour lire. So what?!

Autres lectures de Carozine : Les incorrigibles enfants de la famille Ashton, tome 2, En route pour Londres : la reine Victoria se déhanche un peu plus.

. . Caroline D.