23
Mars
2016
A la découverte du monde Montessori
[Carozine découvre Mes petites histoires Montessori : La robe d'été et L'oiseau blessé - Ève HERMANN ; illustrations de Roberta ROCCHI - dès 3 ans]
4ème partie : Mes petites histoires Montessori - La robe d'été et L'oiseau blessé
Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui sera le jour (à marquer d’une pierre blanche ?) d’une chronique un peu réduite… et pour cause, je vous ai déjà présenté la collection Mes petites histoires Montessori. Si, si, je vous assure, cherchez bien au fin fond de votre mémoire de poisson rouge. Voilà ! Vous y êtes ! Nous avions abordé cette collection signée Nathan avec les deux albums Mes petites histoires Montessori : La promenade et Le goûter. Alors ! Donc, aujourd’hui, je vous annonce très officiellement que la collection Mes petites histoires Montessori s’enrichit de deux petits albums illustrés (toujours à destination des rase-moquettes de plus de trois ans) : La robe d’été et L’oiseau blessé. Bon. Vous vous souvenez un peu de la pédagogie Montessori ? Faites un effort ! Mais oui. C’est bien sûr : partir de l’enfant pour le pousser à découvrir le monde, tout en lui apportant les connaissances nécessaires pour l’y aider… et le laisser se débrouiller seul au maximum. Cette petite mise au point étant faite, on file en direction des petites histoires du jour, bonjour !
Mes petites histoires Montessori : La robe d'été
L’été vient d’arriver et maman s’empresse de sortir du placard le carton où sont rangées les robes appropriées. Mais le drame sourde. Si, si. La robe préférée de Liv (l’aînée) ne lui va plus. En revanche, cette petite robe bleue à volants fait non seulement de l’oeil à Emy (la petite dernière), mais elle a le culot de lui aller comme un gant. Alors, pendant que Liv fait la « trombinette », Emy ne se gêne pas pour plonger le nez dans le carton, farfouiller et dénicher une autre robe qui lui va parfaitement. Heureusement, maman est là pour sortir Liv de sa colère noire : ne resterait-il pas une dernière robe à essayer ? Et, ouf (merci Aspro !), elle est beaucoup trop grande pour Emy… et convient parfaitement à Liv.
Comme la dernière fois, l’important dans Mes petites histoires Montessori (Ève Hermann est toujours au texte) ne se trouve pas tant dans les mots (parce que, soyons honnête, La robe d’été n’est pas des plus divertissants à raconter, en tant qu’adulte), mais le concept qui se cache derrière : la colère et la jalousie de fratrie. Loin d’intervenir dans la querelle des deux filles, la maman se contente d’offrir une voie de secours (bienvenue). Et le petit album La robe d’été offre, en prime, une manière de gérer sa colère, en fin d’histoire : faire un ignoble dessin bien rageur, y mettre tout son agacement, et le déchirer pour mieux prendre du recul. Pas bête.
Mes petites histoires Montessori : L'oiseau blessé
Tandis que Liv et Emy dessinent gentiment à la table du salon, un oiseau vient s’écraser le bec contre la fenêtre (trop propre ? Oui, car, comme on l'apprendra, les oiseaux ne voient pas les vitres... ceci ne serait jamais arrivé avec les miennes, d'ailleurs). Aussitôt, les filles se précipitent dans le jardin, rapidement suivies par la maman (qui, prévoyante, apporte également un carton et une petite serviette). Que faire ? Surtout, ne pas toucher l’oiseau, comme le rappelle sagement la maman, afin d’éviter de déposer une odeur humaine sur ce qui pourrait bien être un bébé mésange. Une fois déposé dans le carton, la maman appelle un spécialiste des oiseaux et donne des instructions aux petites filles pour venir en aide à la mésange, qui n’était, finalement, qu’étourdie.
Là encore, le texte d’Ève Hermann n’est pas des plus folichons, mais possède l’avantage d’être très accessible aux bambins. Et, étant donné qu’ils sont la cible de Mes petites histoires Montessori, il faut bien avouer que cela tombe plutôt bien. À la toute fin de l’album L’oiseau blessé, vous trouverez des indications pour savoir reconnaître une mésange (indications hautement inutiles pour ma petite nièce super calée en la matière, mais qui se révèleront sûrement efficaces pour tous les autres gremlins !). Les illustrations sont, encore une fois, signées Roberta Rocchi et se reconnaissent entre milles, avec leur trait aérien, leurs couleurs façon pastels et cette petite impression surannée qui n’est pas pour déplaire, car elle apporte une note de poésie et de tendresse plutôt agréable.
En bref : la collection Mes petites histoires Montessori a le chic pour proposer des textes simples et efficaces, permettre de mieux appréhender la pédagogie Montessori et essayer de l’appliquer, par petites touches, au quotidien. Ce qui est d’autant plus facile qu’à chaque fois, Mes petites histoires Montessori s’intéressent à une situation à laquelle l’enfant est confronté dans la vie courante (et il saura même, désormais, que faire en cas d’oiseau en détresse !).
Les détails du livre
Mes petites histoires Montessori : La robe d'été
Auteur : Ève HERMANN
Illustrateur : Roberta ROCCHI
Éditeur : Nathan
Prix : 6,95 €
Nombre de pages : 32
Parution : mars 2016
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Mes petites histoires Montessori : L'oiseau blessé
Auteur : Ève HERMANN
Illustrateur : Roberta ROCCHI
Éditeur : Nathan
Prix : 6,95 €
Nombre de pages : 32
Parution : mars 2016
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Longtemps, je me suis couché(e) de bonne heure... pour lire. So what?!
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