14
Mai
2018
Mickey et l'océan perdu : une merveille de la BD adulte
[Carozine dévore la bande-dessinée Mickey et l'océan perdu - Denis-Pierre FILIPPI (scénario) - Silvio CAMBONI (dessin)]
Aujourd’hui, braves gens, je vais vous parler d’un temps que les moins de vingt ans (oui, bon… disons plutôt trente bien tassé) ne peuvent pas connaître : celui où l’on feuilletait avec impatience les pages du Journal de Mickey, ou encore celui où l’on passait son mercredi matin à regarder l’Oncle Picsou plonger dans sa piscine pleine de pièces d’or… Oui ! Aujourd’hui, je joue avec la nostalgie car, forcément, la BD (adulte) dont je vais vous parler en ce dimanche radieux (bon... les horaires rase-moquette ont fait que je publie un lundi pluvieux... mais c'est un détail technique !) réveillera quelques souvenirs. Et pour cause ! Nous y croisons Dingo et Pat Hibulaire. Mais oui ! La nostalgie, on avait déjà donné avec l’excellent premier volume des Grandes aventures, intégrale de Romano Scarpa, 1953 /56. On reste aux éditions Glénat BD et on découvre la fantastique BD adulte imaginée par Denis-Pierre Filippi (au scénario) et Silvio Camboni (au dessin) : Mickey et l’océan perdu. J’avais bavé devant la couverture ; j’avais fantasmé en découvrant les premières pages… j’ai explosé de plaisir en le lisant. Rien que cela.
Mickey et l'océan perdu : Mickey is back in the future
Nous sommes à une époque indéterminée mais un énième conflit mondial vient de s’achever. Mickey, Minnie et Dingo sont devenus des « récupérateurs » : ils explorent les épaves de la guerre pour y dénicher des objets technologiques. Lors de leur dernière expédition en date, ils étaient allés traquer la coralite (combustible fort recherché et donc de plus en plus rare) jusque sous les terres glacées de l’Ouralie… du moins, c’était avant que Pat Hibulaire ne vienne exploiter leurs efforts en débarquant comme une fleur et en leur piquant le gros de leur cargaison. Sauf que Dingo, ingénieur inventif, a plus d’un tour dans son sac et découvre dans ce qu’ils ont pu sauver un module de guidage sensoriel lui permettant de finaliser leur prototype d’« autoscaph’ » et, ainsi, de tenter une nouvelle expédition ayant à la clef une belle récompense…
Mickey et l'océan perdu : un imaginaire merveilleux
De manière fort prévisible, je vais commencer par vous parler de l’objet Mickey et l’océan perdu : une couverture parsemée d’éclats dorés et à la tranche toilée ; du papier épais que l’on prend plaisir à toucher ; des couleurs éclatantes (dues au remarquable travail de Gaspard Yvan)… La BD Mickey et l’océan perdu est un pur plaisir à prendre en mains. Et, une fois que l’on ouvre la BD, on est emporté par cet imaginaire foisonnant et ces dessins oscillant entre Jules Verne et Mad Max (ou quelque chose du genre pour le côté hyper industriel). Le communiqué de presse indique « steampunk » et, oui, en effet, on est en plein dedans. Les dessins de Silvio Camboni sont à tomber à la renverse et débordent de trouvailles et autres détails qui nous immergent dans cet univers somptueux. Quant au scénario de Denis-Pierre Filippi, s’il est bien ficelé, il est, à mon goût, un peu rapide au dénouement et parfois inégal dans le traitement, ce qui déroute un peu… mais Mickey et l’océan perdu est clairement une BD envoûtante à l’ambiance particulière dans laquelle j’ai adoré me plonger ! Avec la BD Mickey et l’océan perdu, Filippi et Camboni ont dynamité la vision un peu trop classique de Mickey pour lui apporter un côté futuriste et un poil déjanté que je trouve fort seyant.
Les détails du livre
Mickey et l'océan perdu
Auteur : Denis-Pierre FILIPPI
Illustrateur : Silvio CAMBONI
Éditeur : Glénat /Disney
Prix : 15,00 €
Nombre de pages : 64
Parution : 3 janvier 2018
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Longtemps, je me suis couché(e) de bonne heure.... pour lire. So what?!
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