Réminescence enfantine : le gratin de macaroni au cheddar

Parmi la liste des choses excessivement urgentes à faire figurait le gratin de macaroni au cheddar, évoqué précédemment au détour d’un article sur Le cas Eduard Einstein (oui, il m'arrive d'avoir des associations d'idées parfois hasardeuses) ; bien que ma boîte mail n’ait pas été envahie de courriers furieux et impatients de découvrir cette recette spéciale « petits plaisirs » pour les gourmands, en toute logique avec moi-même, je vous livrerai néanmoins cette recette végétarienne de gratin de macaroni au cheddar (qui revisite avec originalité le traditionnel gratin de macaroni au fromage dont l'enfance de certains a été peuplée)... que j’avais piochée dans le blog de la Canadienne veggie, que j'apprécie beaucoup. Avouez que cela va donner des idées de plat pour le dîner de ce soir à certains, surtout après un lundi, car il est bien connu que le lundi est toujours maussade ! (quel timing, mais quel timing)

Gratin de macaroni au cheddar : version fondante et exquise du traditionnel gratin de macaroni au fromage

Petit avertissement, cependant, ce gratin n’est en aucun cas un gratin de bas étage, que nenni, et il démontre une petite note d’inventivité car, figurez-vous, ce gratin de macaroni au cheddar intègre également… de la carotte. Préparez une casserole d’eau bouillante (salée et huilée, tant qu’à faire) pour y faire cuire vos macaroni. Sortez également une petite casserole, qui vous servira pour la béchamel… améliorée. Emincez votre oignon et l’ail ; faites fondre le beurre (comme toujours avec moi, la béchamel se fait à la très grosse louche) avant d’y ajouter oignon et ail. Laissez mijoter quelques secondes, avant de saupoudrer de farine ; même punition : laissez cuire environ une minute, et il sera ensuite temps de verser le vin blanc (oui, parce que c’est meilleur avec cet ingrédient qui relèvera le gratin ; par ailleurs, notez que si votre four est un poil lent au démarrage, ce serait le moment idéal pour le mettre à préchauffer, à 200°C). Mélangez bien, laissez le tout former une jolie pâte et, enfin, ajoutez le lait, en ne cessant de mélanger bravement pour obtenir une pâte (oui, je sais, docteur Watson, d’aucuns appelleraient cela un « appareil ») homogène ; saupoudrez de noix de muscade et de piment d’Espelette (n’oubliez pas, non plus, les inséparables sel et poivre). Il sera alors temps d’empoigner votre carotte et votre râpe… pour râper la-dite carotte, le tout est d’une logique imparable, n’est-il pas docteur Watson. Intégrez la carotte râpée à la béchamel mais ne rangez pas votre râpe : vous en aurez besoin pour vous occuper du cheddar. Ajoutez également l’emmental (ou le comté) râpé, mélangez, et laissez cuire gentiment. Verser quelques gouttes d’huile d’olive au fond d’un plat à gratin. Une fois la cuisson des macaroni terminée (et les pâtes égouttées, cela va de soi), mélangez-les à la béchamel carottée ; versez le mélange dans le plat à gratin. Parsemez alors de cheddar râpé, de chapelure et, enfin, d’une pincée de paprika. Au four ! Pour une dizaine de minutes, le temps que le tout gratine, fonde et nappe les macaroni de cheddar savoureux et vienne titiller vos narines.

Les détails

Ingrédients | Gratin de macaroni au cheddar [2]

250 grammes de macaroni
1 carotte (râpée)
1 oignon et 1 gousse d’ail (émincés)
1 (bonne) pincée de noix de muscade et de piment d’Espelette
60 ml de vin blanc (à vue de nez, ce sera parfait)
250 ml de lait (là aussi, votre nez et votre feeling feront des miracles)
30 grammes de beurre et 30 grammes de farine
125 grammes d’emmental râpé (ou de comté, ou de gruyère, bref)
250 grammes de cheddar (que vous râperez)
De la chapelure et une pincée de paprika

27 janvier 2014

Serait-ce la fin des haricots ? Nenni, mais la moutarde me monte au nez !

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