Le Grand Livre du Petit Nicolas : des retrouvailles (drôlement) animées

Amis adorateurs du Petit Nicolas et de ses facéties, j’ai le parfait cadeau de Noël pour vous. Et même pour ceux qui ne connaissent pas encore ce petit garçon en culottes courtes. Et même que cela pourrait être un cadeau à offrir toute l’année, d’abord. Parce qu’il n’y a pas que Noël (mais en ce moment, un peu beaucoup quand même, surtout que je viens de faire mon sapin). Et figurez-vous que je zappe ma sieste rien que pour vous parler du Grand Livre du Petit Nicolas ! Oui ! Quand on sait que mes nuits culminent à 4 heures de repos entrecoupées et que j'ai les yeux qui picotent de fatigue, c’est dire si la chose est importante. Mais quel plaisir que de se plonger dans cet univers si espiègle de Goscinny et Sempé ! Allez, sortez votre vieux cartable du grenier et installez vous confortablement, je vais tout vous raconter (mais pas trop non plus) sur Le Grand Livre du Petit Nicolas.

Le Grand Livre du Petit Nicolas : un livre animé (enfin je m’entends)

(Oui, parce qu'il ne s'agit pas d'un dessin-animé, non plus, hein, bref.)

Plonger dans Le Grand Livre du Petit Nicolas, ce n’est pas tout à fait comme se glisser entre les pages d’un Petit Nicolas, mais on n’en est pas loin. Car Le Grand Livre du Petit Nicolas rassemble tout l’univers imaginé par Goscinny et Sempé : la maison du Petit Nicolas, ses amis et, bien sûr, l’école, la maîtresse, le Bouillon qui a des yeux partout (et la cour de récréation "toussa toussa")… On tourne les pages avec plaisir, on soulève les volets avec délectation pour découvrir la surprise qui se cache dessous, on se souvient en gloussant du roman duquel telle citation est tirée. Quel bonheur que ce Grand Livre du Petit Nicolas !

D’aucuns pourraient se dire « oui, enfin, bon, tout de même, on exploite un peu le filon ». Pas faux. Mais cela n’altère en rien le plaisir que l’on ressent en ouvrant Le Grand Livre du Petit Nicolas. Et cela ne le rend pas moins essentiel à notre bibliothèque. Rien que pour se rappeler que le papa du Petit Nicolas, s’il ne s’était marié, serait devenu champion de boxe… et champion de cyclisme… ou de rugby. Ou pour rire aux éclats devant les échanges truculents entre le papa et le voisin Blédurt. Ou pour ricaner en redécouvrant les petites piques de la belle-mère (non parce que le « —Et quand le pauvre petit sera grand et que vous en aurez fait un ignorant, qu’est-ce qu’il deviendra ? a demandé papa. —Il deviendra un gendre, probablement, a répondu mémé. », hein, avouez que cela vaut le détour !).

Alors oui, le Petit Nicolas est très certainement une affaire rentable (comme peut l'être Harry Potter, d'ailleurs), je n’ai rien à argumenter en cela contre les esprits chagrins. Mais qu’est-ce qu’on s’en fiche tant que le plaisir est intact, tant qu’il illumine notre journée (et on en a bien besoin en ce moment) et qu’il nous fait rire aux éclats. Le Grand Livre du Petit Nicolas apporte de cette magie si particulière au Petit Nicolas et me fait trépigner d’impatience à l’idée de pouvoir (enfin !) le présenter à la Crevette (pour l’instant, très clairement, ça lui passe au-dessus).