Qui se cache dans la jungle ? De l’album ludique et instructif

Bon. Je ne vais pas vous mentir : le temps paraît sacrément court et file à la vitesse de la foudre quand on se trouve dans une faille spatio-temporelle. Sans compter que la fainéantise s’installe. Oui, oui. Quand on manque de temps, on priorise et quand, enfin, on trouve cinq minutes pour soi, finalement, on se rend compte qu’on a pas tellement envie de pondre une chronique, mais plutôt de s’affaler mollement dans son canapé… jusqu’à ce que la Crevette vienne nous sauter dessus. Parce que, non contente de ne toujours pas dormir la nuit et de limiter les siestes au strict minimum, voire de les rendre inexistantes, la Crevette traque la moindre minute dont nous pourrions disposer pour nous et la squatte. Donc voilà. J’ai tenté de lire. J’ai tenté de faire des chroniques. Mais le temps semble fuir entre mes doigts. Alors aujourd’hui, je profite que la Crevette soit en orbite dans le salon, à courir après les fantômes et autres méchants loups, pour (enfin) vous parler d’un petit album que la Crevette et moi apprécions beaucoup : Qui se cache dans la jungle ?, de Katharine McEwen.

.... et bonne année, bien sûr ! Qu'elle soit remplie de bonheur envers et malgré tout :)

Qui se cache dans la jungle ? : une jungle verdoyante et pleine de surprises

Alors, je vous le dis tout de suite, nous ne sommes pas dans la jungle lambda. Non, non. Katharine McEwen nous plonge au coeur luxuriant de la forêt tropicale d’Amérique Latine où palpitent les vies d’une nuée d’animaux… certains affreusement célèbres, comme l’anaconda, d’autres dont l’exotisme s’émousse à force d’en entendre parler (mais leur magie reste bien présente !), comme le toucan et son bec si somptueux ou encore l’exquis paresseux (mon chouchou du moment), et enfin certains dont on n’a strictement jamais entendu parler, comme les agoutis ou le fulgore porte-lanterne (autant vous dire qu'il faut être vaguement initié pour comprendre quand la Crevette vous parle du "goreporterne").
Avec un lexique de cette envergure, vous aurez largement de quoi pavaner lors de votre prochain dîner mondain, en l’an 2036 (si vous n’avez pas oublié d’ici là et si la chose qui vous vient à l'esprit n'est pas "libéréééééé délivrééééé").

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