Coucou, petit coquin ! & Je t'aime, petit coquin ! : livres à toucher tendres et amusants

Vous étiez prévenus, une avalanche de lecture pour rase-moquette se prépare à déferler sur ce blog. Normal. Et, en plus, cela me permet de faire une pause bien méritée (et nécessaire) dans la prise de chou concernant le couffin, le transat et autre lit dans lequel faire roupiller le marmot, en attendant qu’il intègre son lit Montessori (très nettement) amélioré. Bref ! Ceci n’ayant rien à voir avec la choucroute, partons à la découverte de la série pour tout-petits Mes tout premiers livres « Petit coquin » avec deux volumes aux couleurs pimpantes : Coucou, petit coquin ! et Je t’aime, petit coquin !. De la grande littérature en perspective, je vous le dis tout de suite. Mais il faut savoir s’adapter à sa cible, n’est-il pas, car si Proust aurait certainement la capacité de les endormir (les ingrats... mais je compte bien l'initier à la beauté proustienne plus tard !), celle de les divertir n’est pas garantie par Swann et compagnie.

Coucou, petit coquin ! & Je t'aime, petit coquin ! : on soulève et on trouve

Bon. Niveau résumé, ne vous attendez pas à un truc de folie : Coucou, petit coquin ! et Je t’aime, petit coquin ! ne se résument pas. Concrètement, dans le premier, Coucou, petit coquin !, nous allons partir à la recherche d’un bébé chat, campagnol et autre lapinou, qui ont eu la riche idée de se masquer du regard de leurs parents inquiets. Avec le second, Je t’aime, petit coquin !, on entre dans la sphère du câlin…

Le verdict ?
J’ai beaucoup aimé ces deux volumes de la collection Mes tout premiers livres. Le livre à toucher Je t’aime, petit coquin ! permet de partager un petit moment de tendresse et de douceur avec le rase-bitume bavouilleur : il caresse les pages cartonnées à la recherche des matières à toucher disséminées sur les pages et ressemblant à de la feutrine ; il soulève les pans des pages et, oh ! surprise !, il découvre un bébé léopard qui ronronne contre sa maman, des bébés koalas qui font des bisous à leur papa etc. Le livre Coucou, petit coquin ! est, quant à lui, plus orienté sur le plaisir de la recherche et l’amusement : l’escargot baveur touche les pages cartonnées, soulève et tombe sur le petit lapin en train de manger des carottes en douce, ou sur le petit chiot en train de sauter après un papillon. Mais, qu’il s’agisse de Coucou, petit coquin ! ou de Je t’aime, petit coquin !, on reste sur le même concept : de la matière douce à toucher pour découvrir le livre par les mains, autant que par les yeux ; des couleurs pimpantes et des graphismes ludiques ; des textes destinés à faire participer le rase-bitume à la lecture. Pour faire simple : c’est joli et coloré, agréable au toucher et cela devrait franchement plaire aux tout-petits. Donc, Coucou, petit coquin ! et Je t’aime, petit coquin ! ont tout bon sur toute la ligne !