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(K)night and Day : un flop, un loupé... Que dis-je ?! Un navet !

[Critique du film Knight and Day [Night and Day] de James Mangold]

29 Nov. 2010

Il est certains films dont on oublie les raisons pour lesquelles nous nous étions décidé à ne pas franchir les portes des salles obscures et qui, dès les premières minutes, nous apportent la raison sur un plateau d'argent : nous étions persuadé que c'était un navet. Knight and Day fait partie de ces films ; sorti en plein mois d'août 2010, Knight and Day devait contrer les blockbusters de l'été (dont le très mauvais Agence Tous Risques et le très attendu Inception) en réunissant Cameron Diaz et le fade Tom Cruise. Résultat, Knight and Day (qui bizarrement est devenu Night and Day en français, faisant ainsi perdre à Tom Cruise son titre de chevalier pour femme en détresse, mais les traducteurs ont dû avoir peur que le Français ignare prononce le K de Knight, faisant ainsi tomber le jeu de mot à plat) passe dans la classe des navets de l'été que l'on peut se permettre d'oublier d'acheter et qu'il vaut mieux retirer de son étagère les jours de réception pour éviter les mises en boîte.

(K)Night and Day, de l'action bien soporifique

(K)night and Day [James Mangold]
Passons outre le fait que le rase-moquette Tom Cruise m'est terriblement antipathique et que Cameron Diaz est d'une fadeur dans (K)night and Day à toute épreuve pour nous concentrer sur le film en lui-même ; autant dire que James Mangold nous avait habitué à mieux avec son Copland et Walk The Line qui avaient le mérite de survoler les pâquerettes quand Knight and Day s'y vautre allègrement. Night and Day est une comédie d'espionnage classique : Tom Cruise, agent secret en cavale, repère mademoiselle Décolorée dans le hall bondé d'un aéroport et se retrouve avec elle dans un avion vidé de ses passagers (par ses bons soins) en train de s'écraser ; quelques poursuites en voiture, ou en moto en pleine feria avec lâcher de taureaux, plus loin, les deux compères réalisent (et ce n'est pas trop tôt parce qu'en bon spectateur alerte, vous aurez repéré le fil blanc bien avant eux) que la seule chose sur laquelle ils peuvent compter est d'être ensemble pour se dépêtrer de cette navrante situation. Malgré un tour du monde digne de James Bond, l'intrigue de (K)Night and Day reste plate comme un pancake et vos paupières se font terriblement lourdes, au point que vous suspectez James Mangold d'utiliser son film pour vous hypnotiser et vous transformer en légion de zombie.

(K)Night and Day, un sacré navet

(K)night and Day [James Mangold]
Mais rendons à César ce qui lui appartient et le (seul) mérite de (K)Night and Day est de ne pas se prendre au sérieux : Cameron Diaz est parfaite en blonde naïve et amoureuse de son petit espion ubiquiste ; quant aux vertus d'auto dérision de sieur Tom Cruise... je ne suis pas certaine de les avoir remarquées, elles étaient peut-être cachées derrière son gros nez. Toujours est-il que James Mangold, avec son (K)night and Day, se plie aux clichés du genre avec explosion d'avion, agent du FBI corrompu et petit génie scientifique traqué laissant des indices sur un mur couvert de sigles sibyllins, tout en conservant quelques petits pieds de nez (qui ne parviendront cependant pas à sauver le film). (K)night and Day est donc un film que vous pouvez vous abstenir d'acheter : votre soirée ainsi que votre portefeuille s'en porteront d'autant mieux.

Les détails

Petits secrets : (K)night and Day

Réalisateur : James MANGOLD
Roy Miller : Tom CRUISE
June Havens : Cameron DIAZ

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Night and
Day

29 novembre 2010

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. . Caroline D.